Mois : janvier 2013

Mind 80 Selection #1

Petite nouveauté de cette année, au lieu de publier morceau par morceau (rubrique sons du jour en clair), j’ai décidé de faire de temps en temps des petites sélections : par genre ou par artistes (je verrais en fonction de mes humeurs), je ferais en sorte de varier les plaisirs et pouvoir rendre heureux toute la petite foule qui me suit.

On commence donc avec un peu de Funk. Premier choix, I Wanna Boogie d’Amine Edge. Derrière ce titre se cache dans doute l’un des meilleurs et des plus subtile mélange de techno et de Funk. Edge nous sample un petit vocal (aucune référence par contre de ce coté là) qui donne juste envie de s’éclater sur la piste. Niveau grave, le grand jeu est dévoilé, ça tabasse dur sans saturer, enfin en clair c’est valable pour un bon milieu de soirée histoire de lancer les affaires sérieuses.

Second choix dans la même optique Funky,  Go to Work feat The Pimps of Joytime (Hot Toddy Remix) de J Boogies Dubtronic Science. Ligne de basse envoutante, un petit coté World/House dans le vocal, un rythme fortement accrocheur (franchement présentez moi quelqu’un qui reste immobile pendant l’écoute, strictement impossible). Le matin, ça passe comme dans du beurre (pour le réveil mais aussi le trajet) : « Let’s Go To Work ! » comme nous dirait le chanteur.

On continue avec le DJ SET de notre amis Rebolledo. Ca se passe à la Boiler Room de Berlin, le tout dans une bonne ambiance underground et franchement en matière de sélection, le boss de Coméme fait très fort : un savant mix de tout les genres, ce qui l’a inspiré pendant sa jeunesse jusqu’à ses propres productions comme Black Naga qui vient de sa collaboration avec Superpitcher (Pachanga Boys). L’orgie intervient cependant au bout de 28 minutes avec Supasong de X-Press 2. Grosse découverte, rien que pour cette track je le bénie ! En bonus, je vous invite à regarder du coté des commentaires, vous pourrez voir la tracklist faite par mes soins (et oui j’ai été le seul à me bouger pour en faire une)

Et c’est repartis pour Kalkbrenner. Ah oui, certains vont me dire que le bonhomme est déjà assez connu pour qu’on en parle même dans d’obscurs blogs comme le mien, mais attention je ne compte pas revenir sur ses productions récentes (pour ça allez voir ma chronique de Guten Tag). Non, moi c’est à ses maxis que je m’intéresse particulièrement, j’ai récemment découvert plusieurs de ses surnoms de l’époque, comme Paul DB+ par exemple. Et c’est sous ce premier réel nom de scène qu’il nous a pondu  le maxis Gigahertz : attention on touche à la crème de la minimale Allemande, la preuve avec le 3ième morçeau (le génie dans son besoin de presser son oeuvre n’a pas pris le temps de nommer les tracks) :

 (Juste comme indication, le gugus a utilisé d’autres surnom comme Grenade, Kalkito ou encore Ickarus)

Ayant vu le dernier Tarantino (Django Unchained), je n’ai pas pu me retenir de terminer cette petite sélection par un morceau de la bande son : le choix a été dur, mais c’est finalement le thème principal qui m’a le plus marqué. Un vrai Western Spaghettis comme on en fait plus, vraiment la musique s’accorde particulièrement bien avec les plans et scènes du films. Composé par Luis Bacalov (inconnu de ma petite tête jusque là, oui je suis peut être inculte sur certains sujets), on ne pouvait pas rêver mieux comme musique de Western !

 

 

Weeding Dub – Locked Dub (Ft. MC Lock-I)

Par les pouvoirs de la Dub, Zion ouvre toi ! Parce que oui, aujourd’hui marque un grand jour : la découverte d’une des meilleurs tracks de Dub qu’il m’aie été donné d’entendre dans toute ma (encore courte) vie. Je l’avais déjà repéré sur le Mix de Feelin Sillin, mais j’y avais pas franchement fait gaffe (par manque d’attention je suppose). Là par contre j’ai pris mon temps, et je ne suis pas déçue : des graves à couper le souffle (préparez le caisson ça va chauffer), une mélodie « psycholodubique » (a chaque fois que je réécoute le morceau, j’ai l’impression de me faire transporter à des années lumières). Du lourd, du soigné, de la Dub quoi. Mais de la vraie, de la pure. Weeding Dub est donc le champion de la journée. Petite précision tout de même, MC Lock-I à sa grande part d’honneur tout le long de la track : ses vocals accompagnent divinement bien cette décollée vers le 7ième ciel !

8 Ball – Underworld

Aperçue notamment sur la bande son de The Beach (« La plage » avec Leonardo DiCaprio, Guillaume Canet et pleins d’autres, films à voir ne serait ce que pour constater l’immense talent de Danny Boyle), 8 Ball est vraiment la petite pépite du jour, je m’explique : de un, on retrouve le savoir faire d’Underworld (j’invite les non initiés à allez sur Wikipedia puis sur Youtube pour écouter leurs merveilles), de deux, la magnifique et sublime petite guitare qui se lance au milieu du morceau relève du génie mental. Quel pied putin, ces temps ci (et même ces dernières années) les tracks du genre se font de plus en plus rare, je passe un temps fou d’ailleurs à essayer d’en dénicher de nouvelles tout les jours mais en vain, c’est très dur… Enfin bon, ça paye toujours au final, la preuve avec 8 Ball aujourd’hui !

San Laurentino – Somewhere Under The Stars

En raison de la masse de travail que je me tape en pleine tronche (et oui bac blanc oblige) je ne pourrais pas mettre de nouveaux post’s avant jeudi. Donc autant que je prenne un peu d’avance et que vous ayez un semblant de rab’ pour la semaine qui arrive. Et j’ai justement une sacré pépite en stock à vous proposer aujourd’hui. D’origine Hongroise, San Laurentino nous a sortis cet été Somewhere Under The Stars, une véritable petite perle qui m’est tout d’abord passé inaperçu, mais que j’ai finalement réussis à trouver sur Youtube au gré d’une de mes longues sessions de recherches (comptez en heures). C’est simple, envoûtant (l’idée de la petite guitare en fond de la musique fait tout le charme, absolument tout même). Les notes féériques (oui je ne déconne pas, cliquez sur play pour constatez) paraissent au départ bien barrés, mais le génie de l’artiste les accorde parfaitement sans non plus en faire trop. Un peu de poésie et de moments apaisants ne peuvent jamais faire de mal, San Laurentino a fait le paris gagnant, il reçoit donc toute notre amitié !

Deadly Avenger – King Tito’s Gloves

J’aime bien de temps en temps me replonger dans la grande période des 90’s (comprenez par la le Saint Graal des raves et autres free parties). C’était l’âge d’or des anglais, la période ou ils ont su nous pondre un nombre incroyable de Lp et maxis devenus mythiques à présent. Même si le courant c’est largement inversé (et oui à force de traîner on se fait rattraper par les copains Allemands), j’ai découvert Deadly Avenger par le biais d’Human Traffic. Premier point, ce film est absolument à voir, ne serait ce que pour comprendre un tant soit peu le clubbing de l’époque. Deuxième point (et c’est là ou la track d’aujourd’hui intervient), une des scènes cultes utilise le morceau de Deadly Avenger pour un résultat délirant (aucun spoiler). BPM ultra-speed (pas dans le Hardcore mais bien dans le combo breakbeat/House), riff’ de guitare bien jouissif, tout est là pour vous en mettre pleins la vue et le cerveau ! Je me suis payer le maxis (disponible ici pour une bouchée de pains, non vraiment c’est donné les gas !) il y a quelques jours, rien à redire, le vinyle donne encore plus la patate (mais ça c’est bien connu des passionnés). Savoure donc l’amis, envole toi pour Cardiff (encore une fois, regardes Human Traffic) et prépare toi pour cette soirée divine !