Étiquette : ligne de basse

Mind 80 Selection #1

Petite nouveauté de cette année, au lieu de publier morceau par morceau (rubrique sons du jour en clair), j’ai décidé de faire de temps en temps des petites sélections : par genre ou par artistes (je verrais en fonction de mes humeurs), je ferais en sorte de varier les plaisirs et pouvoir rendre heureux toute la petite foule qui me suit.

On commence donc avec un peu de Funk. Premier choix, I Wanna Boogie d’Amine Edge. Derrière ce titre se cache dans doute l’un des meilleurs et des plus subtile mélange de techno et de Funk. Edge nous sample un petit vocal (aucune référence par contre de ce coté là) qui donne juste envie de s’éclater sur la piste. Niveau grave, le grand jeu est dévoilé, ça tabasse dur sans saturer, enfin en clair c’est valable pour un bon milieu de soirée histoire de lancer les affaires sérieuses.

Second choix dans la même optique Funky,  Go to Work feat The Pimps of Joytime (Hot Toddy Remix) de J Boogies Dubtronic Science. Ligne de basse envoutante, un petit coté World/House dans le vocal, un rythme fortement accrocheur (franchement présentez moi quelqu’un qui reste immobile pendant l’écoute, strictement impossible). Le matin, ça passe comme dans du beurre (pour le réveil mais aussi le trajet) : « Let’s Go To Work ! » comme nous dirait le chanteur.

On continue avec le DJ SET de notre amis Rebolledo. Ca se passe à la Boiler Room de Berlin, le tout dans une bonne ambiance underground et franchement en matière de sélection, le boss de Coméme fait très fort : un savant mix de tout les genres, ce qui l’a inspiré pendant sa jeunesse jusqu’à ses propres productions comme Black Naga qui vient de sa collaboration avec Superpitcher (Pachanga Boys). L’orgie intervient cependant au bout de 28 minutes avec Supasong de X-Press 2. Grosse découverte, rien que pour cette track je le bénie ! En bonus, je vous invite à regarder du coté des commentaires, vous pourrez voir la tracklist faite par mes soins (et oui j’ai été le seul à me bouger pour en faire une)

Et c’est repartis pour Kalkbrenner. Ah oui, certains vont me dire que le bonhomme est déjà assez connu pour qu’on en parle même dans d’obscurs blogs comme le mien, mais attention je ne compte pas revenir sur ses productions récentes (pour ça allez voir ma chronique de Guten Tag). Non, moi c’est à ses maxis que je m’intéresse particulièrement, j’ai récemment découvert plusieurs de ses surnoms de l’époque, comme Paul DB+ par exemple. Et c’est sous ce premier réel nom de scène qu’il nous a pondu  le maxis Gigahertz : attention on touche à la crème de la minimale Allemande, la preuve avec le 3ième morçeau (le génie dans son besoin de presser son oeuvre n’a pas pris le temps de nommer les tracks) :

 (Juste comme indication, le gugus a utilisé d’autres surnom comme Grenade, Kalkito ou encore Ickarus)

Ayant vu le dernier Tarantino (Django Unchained), je n’ai pas pu me retenir de terminer cette petite sélection par un morceau de la bande son : le choix a été dur, mais c’est finalement le thème principal qui m’a le plus marqué. Un vrai Western Spaghettis comme on en fait plus, vraiment la musique s’accorde particulièrement bien avec les plans et scènes du films. Composé par Luis Bacalov (inconnu de ma petite tête jusque là, oui je suis peut être inculte sur certains sujets), on ne pouvait pas rêver mieux comme musique de Western !